En contrepartie de l'abandon du débrayage automatique de la molette, Logitech a doté la Performance Mouse MX de deux nouvelles technologies.

Tout d'abord, le système radio Unifying, déjà présent sur bon nombre d'appareils sans-fil Logitech. Il permet de simplifier la connexion en utilisant un seul récepteur pour tous les appareils compatibles (dans la limite de six par récepteur).

Mais le plus intéressant, c'est l'autre nouvelle technologie embarquée dans cette souris : le tout nouveau capteur Darkfield. En effet, depuis que Microsoft avait lancé son capteur Bluetrack, les souris Logitech étaient à la traîne au niveau de la qualité du suivi sur les surfaces "difficiles", où le Bluetrack fait des miracles. Logitech se devait donc de réagir, en s'attaquant à la surface qui pose encore de gros problème au Bluetrack et qu'on retrouve pourtant sur bon nombre de bureaux modernes : le verre.

C'est chose faite avec le capteur Darkfield, le premier à pouvoir fonctionner sur une surface de verre. Pour arriver à ce résultat, le capteur utilise des technologies utilisées dans les microscopes pour renforcer le contraste des images : grâce à deux lasers à un capteur placé au fond d'une chambre noire, le fond de l'image perçue apparait noir, tandis que le moindre petit relief apparait en blanc. Avec une résolution pouvant aller jusqu'à 1500 dpi, ce système permet de détecter des poussières de très petite taille (quelques microns), assurant ainsi le fonctionnement sur des surfaces vitrées, pour peu qu'elles ne soient pas parfaitement propres et parfaitement lisses et qu'elles fassent au moins 4 mm d'épaisseur.

Afin de conserver une bonne autonomie, ce capteur est aussi capable d'adapter automatiquement son fonctionnement en fonction de la surface sur laquelle il fonctionne, avec une modulation du nombre de lasers utilisés (un ou deux), mais aussi de la résolution de capture (200 à 1500 dpi).