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Enfin plus de mises à jour pour les appareils Android ?

Malgré plusieurs initiatives de Google pour tenter de remédier au problème, la gestion des mises à jour reste LE gros point noir de l’écosystème Android. Bon nombre d’appareils ne bénéficient en effet de mises à jours que pendant quelques mois après leur sortie, même en cas de faille majeure.

Après avoir mis en place diverses solutions techniques pour faciliter le travail des constructeurs, notamment en isolant certains composants du systèmes via le fameux projet Trebble, le moins que l’on puisse dire c’est que les choses n’ont au final pas changé beaucoup… Il y a certes quelques constructeurs, comme Nokia, qui ont suivi la volonté de Google, ainsi que quelques smartphones chez divers constructeurs via le programme Android One, mais de manière générale, les mises à jour restent trop rares.

Après les solutions techniques et l’incitation, Google aurait donc décidé de passer à la vitesse supérieure en contraignant les constructeurs à assurer un minimum de suivi, via les contrats liant les constructeurs à Google. Même si la base du système Android est libre, les fabricants de smartphones dépendent de leurs contrats avec Google pour pouvoir vendre des appareils Android incluant les applications Google, et en particulier le Play Store et les Play Services, dont dépendent beaucoup d’applications. Perdre ce contrat serait donc une petite catastrophe d’un point de vue commercial.

Et c’est exactement la menace que ferait peser Google sur les constructeurs pour leur forcer la main sur les mises à jour. La firme de Mountain View imposerait en effet désormais dans les contrats que tous les appareils vendus à plus de 100 000 exemplaires bénéficient de mises à jour de sécurité pendant une durée minimale de deux ans, avec au minimum une mise à jour tous les 90 jours durant la première année. En cas de manquement injustifié, Google pourrait ne pas certifier les appareils ultérieurs du constructeur, leur fermant ainsi les portes des applications Google.

Dommage toutefois que cette règle ne concerne que les mises à jour de sécurité, et pas les mises à jour vers les nouvelles versions du système. Mais peut-être s’agira-t-il de la prochaine étape ?