Une pomme, une fenêtre et un pingouin…

Depuis que j’ai acheté mon Macbook, j’envisageais d’y installer une distribution Linux, en plus de Mac OS X et Windows XP. Le week-end dernier, j’ai enfin sauté le pas, mais y a encore du boulot…

En effet, si la mise en place d’un double boot Mac OS X / Windows XP ou Mac OS X / Linux est une opération simple grâce à Bootcamp, le triple boot n’est géré par aucun assistant et se révèle bien plus complexe à mettre en place, en grande partie à cause de certaines limitations de Windows XP et de Bootcamp…

Après une première installation assez laborieuse et au résultat catastrophique (seul OS X bootait correctement), je me suis mis en quête de tutoriels sur l’installation d’un triple boot sur Mac. Aucun ne répondant parfaitement à mes besoins, il m’a tout de même fallu tâtonner un peu, mais finalement le résultat est conforme à mes attentes : les trois OS sur le disque interne et un unique menu de démarrage pour choisir entre les trois. Seul sacrifice : je n’ai pas pu créer de partition FAT32 pour le stockage des données communes.

Le gros du problème se situe en fait au niveau du partitionnement du disque. Il existe en effet deux systèmes de gestion de partitions : l’antique MBR, géré par les bon vieux BIOS, et le GPT, qui a été introduit avec l’EFI. Les Mac Intel fonctionnant tous avec un EFI, ils utilisent un disque au format GPT, format qui n’est pas reconnu par Windows XP. Pour palier cette limitation de Windows XP, le GPT peut être utilisé de façon hybride pour constituer un disque comportant des partitions GPT et des partitions MBR.

Jusque là, ça parait relativement simple… Mais les choses se corsent car d’autres limitations surviennent ensuite :

  • avec Bootcamp, Windows doit impérativement être installé sur la dernière partition du disque, sinon échec au démarrage du système (fichier hal.dll non trouvé),
  • le mode hybride GPT/MBR pose quelques problèmes aux programmes d’installation de Linux (avec une Ubuntu 7.10 par exemple, je n’arrive pas à partitionner le disque pendant l’install),
  • le nombre de partition est limité à 4 est la première partition est réservée à l’EFI : impossible donc de définir 3 partitions système (OS X, Windows XP et Linux), une partition commune en FAT32 et une partition swap pour Linux (je me suis donc résolu à sacrifier ces deux dernières),
  • Bootcamp ne peut gérer qu’un dual boot, il faudra donc trouver un autre gestionnaire de boot.

Pour le dernier point, une solution s’impose clairement : rEFIt. Il s’agit d’un bootloader destiné aux machines à base d’EFI et qui fonctionne sans la moindre configuration. Une fois installé, il détecte automatiquement les OS installés sur la machine et les affiches dans un menu graphique en résolution native. On prend ainsi conscience de la puissance offerte par l’EFI par rapport au BIOS…

Le premier tutoriel que j’ai trouvé sur OnMac.net (ici) expliquais comment partitionner le disque convenablement puis installer Windows et Linux (avec LILO comme bootloader). Mais ce tutoriel utilisais beaucoup la ligne de commande et de destinait à une distribution Debian, plus souple qu’Ubuntu au niveau du processus d’installation. J’ai donc décidé de chercher une méthode plus simple et de réaliser un tutoriel pour les utilisateurs les moins à l’aise avec la ligne de commande.

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