Test : Pebble Time, la montre connectée autonome

Le matériel

Le matériel

Côté matériel, Pebble a repris ce qui a fait le succès de sa première montre : une configuration minimaliste permettant de garder une bonne autonomie dans un format relativement compact. Elle se contente du coup d’un petit SoC ST Micro à base d’ARM Cortex-M4 cadencé à seulement 180 MHz, d’un ridicule espace de stockage flash de 16 Mo et doit se contenter du Bluetooth comme seul moyen de communication sans-fil avec le reste du monde. L’écran est pour sa part non tactile et doit se contenter d’une définition de 168×144 en 64 couleurs, mais utilisant une technologie e-ink, très peu gourmande en énergie. Il est en outre plutôt petit, avec seulement 1.25″ de diagonale. Côté capteurs, on a droit à un micro, un capteur de luminosité (pour ajuster l’éclairage de l’écran), un accéléromètre, un gyroscope et une boussole. Un vibreur est également de la partie pour ressentir les notifications.

Pebble Time : la taille par rapport à des montres traditionnelles
Pas plus grosse que certaines montres classiques… au contraire même !

Grâce à ces compromis, la Pebble Time est l’une des plus petites et plus légères montres connecté du marché (37mm de large, 40mm de haut, 9.5mm d’épaisseur et 42g sur la balance), tout en restant l’une des plus autonome, avec 7 jours d’autonomie promise, malgré une toute petite batterie d’à peine 150 mAh (contre 205 mAh pour l’Apple Watch et 300 à 400 mAh pour la plupart des montres Android Wear) et un écran qui est allumé en permanence (mais pas son rétroéclairage, qui ne s’allume que suite à un mouvement brusque du poignet ou à l’utilisation d’un des quatre boutons, cet éclairage n’étant pas nécessaire pour lire correctement l’écran quand la luminosité ambiante est suffisante).

Pebble Time : le connecteur et la fiche de recharge
Le connecteur et la fiche de recharge

La recharge s’effectue via une fiche pogo se fixant au dos de la montre grâce à un système magnétique. Ce connecteur pourra également servir à des accessoires pour communiquer avec la montre. Pebble fournit un câble USB pour le branchement.

Côté esthétique, Pebble a fait dans la sobriété, avec une un simple cadre gris légèrement arrondi autour de l’écran. Contrairement à sa grande sœur, la Pebble Time n’est pas moche, mais elle n’est pas vraiment belle non plus.

La qualité de fabrication a l’air plutôt bonne, même si le châssis en plastique donne un aspect un peu cheap (mais contribue à la légèreté). L’écran est protégé par une vitre Gorilla Glass, qui devrait normalement rester assez résistante aux rayures, mais on ne peut malheureusement pas en dire autant du cadre, le mien a déjà subi quelques outrages…

Le bracelet de base est réalisé en caoutchouc. Il est suffisamment souple pour être confortable, mais comme tout bracelet en caoutchouc il évacue mal la transpiration. Pebble a heureusement eu le bon goût d’utiliser une monture de bracelet standard 22mm, ce qui permet de facilement changer de bracelet, d’autant plus que le bracelet d’origine est équipé de fixations faciles à démonter. J’ai pour ma part rapidement opté pour un bracelet Nato, plus respirant et qui a l’avantage de pouvoir résister à la rupture d’une des fixations, mais qui complique par contre un peu la recharge, puisque la bande du bracelet couvre le connecteur.

Enfin, la Pebble Time est annoncée comme étant suffisamment étanche pour aller nager avec, ce que je peux vous confirmer, la mienne a déjà encaissé quelques heures de natation sans broncher.

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