Online lance un hébergement « cloud dédié »

Dans le domaine de l’hébergement de services, le cloud entrait jusqu’à présent en concurrence avec l’hébergement sur serveur dédié, en offrant plus de souplesse, mais moins de garantie sur les performances, les ressources pouvant être partagées… Online s’apprête à combiner le meilleur des deux mondes.

L’hébergeur, filiale d’Iliad (Free), vient en effet de lancer une préversion de son nouveau services d’hébergement qui propose des mini-serveurs dédiés (4 cœurs ARM), mais avec toute la scalabilité permise avec les services « cloud », puisqu’il est possible en quelques secondes d’augmenter ou diminuer le nombre de serveurs.

La console d’administration permettra ainsi de réaliser des snapshots et des clones des serveurs, comme s’il s’agissait de machines virtuelles. La montée en charge face à une forte hausse de trafic pourra donc se faire très aisément, une nouvelle instance pouvant être créée, déployée et démarrée en une trentaine de secondes. Une API est également proposée pour effectuer ces manipulations via des applications tierces.

L’hébergeur surf également sur la vague du made in France, en précisant que les serveurs physiques utilisés sont le fruit de deux ans de R&D dans ses locaux parisien, tandis que leur assemblage a été confié à son usine française.

En concevant lui même ses machines, Online a réussi à atteindre une densité impressionnante de 912 serveurs par baie, chaque serveur n’étant en fait qu’une petite carte, contenant le SoC ARM (Marvell Armada 370/XP), la RAM (2 Go) et de quoi gérer les entrées/sorties (notamment une interface Gigabit Ethernet). Chaque baie embarque également 48 switchs pour les interconnexion réseau de tous ces serveurs et 288 unités de stockage (disques durs et SSD). On notera donc qu’il ne s’agit pas tout a fait de serveurs dédiés : avec moins d’une unité de stockage par serveur, le stockage est forcément mutualisé.

Le service peut pour l’instant être testé uniquement sur invitation (mais il est possible de demander une invitation à Online), mais semble déjà connaître un certain succès, la barre des 40 000 instances ayant été dépassée dès la journée de l’annonce.

Online n’a par contre pas encore communiqué sur les futurs tarifs de cette offre.

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