Les montres connectées à l’honneur à l’IFA

Si Samsung comptait être seul quelques temps sur le marché des montres connectées en présentant sa Galaxy Gear avant qu’Apple ne présent sa très hypothétique iWatch, le Coréen risque d’être déçu… Point d’iWatch à l’horizon, certes, mais Samsung est loin d’être le seul a avoir dégainé une montre connecté à l’IFA !

Sony Smartwatch 2
Sony Smartwatch 2

En effet, en plus de Sony, qui s’apprête à lancer sa Smartwatch 2 et de Pebble, dont la montre à écran e-paper a fait un carton sur Kickstarter, Samsung va devoir composer avec divers nouveaux acteurs sur ce secteurs, certains très renommés, d’autres beaucoup moins…

Qualcomm Toq
Qualcomm Toq

Le plus connu est sans conteste Qualcomm. Le fabricant des puces Snapdragon a décidé de promouvoir sa technologie d’écran Mirasol via une montre connectée, la Toq (nom pas forcément très adapté aux marchés francophones…). Cette technologie est en effet particulièrement adaptée aux montres connectées, puisqu’elle permet de produire des écrans couleur consommant quasiment aussi peu que des écran e-paper car, comme eux, ils fonctionnent sans rétroéclairage, en réfléchissant la lumière ambiante. Cette montre, qui se recharge sans-fil, sera produite en petite série et disponible dans quelques mois.

Sonostar SmartWatch
Sonostar SmartWatch

Ceux qui ont apprécié la Pebble pour son écran e-paper seront peut-être intéressé par la SmartWatch (quel nom original…) de Sonostar. Acec son écran 1.7″ (240×320) incurvé, elle peut afficher 64 niveaux de gris, tout en restant très sobre, le constructeur promettant jusqu’à une semaine d’autonomie, comme pour la Pebble. En plus de donner l’heure, elle servira essentiellement de relais pour les notifications du smartphone auquel elle sera liée, en vibrant ou en émettant des alarmes sonores. Disponible en décembre, elle sera l’un des rares modèles sous les 200€ (169€).

Omate TrueSmart
Omate TrueSmart

À l’opposé de cette SmartWatch qui n’est quasiment qu’un écran déporté pour smartphone, on trouve l’Omate TrueSmart. Financée via Kickstarter, cette montre revendique le titre de « plus petit smartphone portable ». Fonctionant sous Omate OS 1.0 (fork d’Android 4.2.2), elle est en effet totalement autonome : outre un processeur ARM Cortex A7 double cœur à 1.3 GHz, 512 Mo de RAM, une puce GPS et 4 à 32 Go de stockage, elle embarque en effet un modem cellulaire 3G (HSPA 7.2 Mbit/s) et un emplacement pour micro-SIM. De quoi se passer complètement de smartphone, à condition d’être prêt à se contenter d’un écran 1.54″ de 240×240…

MyKronoz ZeNano
MyKronoz ZeNano

On termine avec la ZeNano de MyKronoz. Grâce à elle, la Suisse restera peut-être le pays des montres, même à l’heure des montres connectées. Le principal atout de celle-ci sera probablement son tarif, d’à peine 129€ (disponible en octobre). Pour le prix, vous aurez droit à une montre plutôt imposante, malgré un écran dans la moyenne basse (1.54″ 240×240). Elle embarque une radio FM et peut accueillir un casque filaire (jack 3.5mm), ce qui permettra donc de l’utiliser comme baladeur… Et ça tombe bien, elle peut se détacher de son bracelet pour pouvoir se glisser dans une poche comme n’importe quel baladeur digne de ce nom. Le constructeur suisse a aussi à son catalogue un modèle encore moins cher, la ZeWatch, vendue 69€, mais aux fonctions très limitées, puisqu’elle ne peut qu’afficher des notifications sur un écran OLED monochrome et vibrer.

Après cet IFA, il n’y a donc plus aucun doute : les constructeurs sont sur les rangs, prêts à nous vendre des montres connectées. Reste à voir si les consommateurs seront prêts à en acheter. Rien n’est moins sûr…

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